vendredi 26 juin 2015

Jeu/25/6/15/19H05


« Il y a des contacts d'âme à âme, des appels que nous sommes coupables de ne pas comprendre. » (Barrès, Mes Cahiers 1896-1923, Plon, 1993, p. 952) : chaque aube, pourtant, ouvre l'attente de l'instant où « nous nous touchons, comment ? Par des coups d'aile » (Rilke, in Rilke, Pasternak , Tsvétaïeva, Correspondance à trois, été 1926, Gallimard, 1983, p. 9)

jeudi 26 mars 2015

26 Mars 2015_____11H25

« Il ne faut pas que l'on voie les mots, rien que le mouvement de la pensée et le souffle qui est en elle » (Barrès, Mes Cahiers 1896-1923, p. 844, Plon, 1993)  : les mots grincent, parfois, sous l'archet.

26 Mars 2015____11H22

« J'ai senti souvent mon incapacité à être ce que je devrais être » (Barrès, Mes Cahiers 1896-1923, p. 835, Plon, 1993). Le levier pour « être » ce que «[l'on devrait] être  » , c'est l'art, pour peu que la vie, par la providence des rencontres, nous soit, un peu, complice.

samedi 12 juillet 2014

Mar/8/7/14______16H


« L'autre jour, je disais : nous sommes prêts à mourir. Regardez dans notre ordre. Péguy, mort » ((Barrès, Mes Cahiers 1896-1923, p. 759, Plon, 1993). Il me semble difficile de pouvoir écrire ces phrases, quand on est bien à l'abri dans son fauteuil, derrière son encrier. Le sacrifice de millions d'hommes « prêts à mourir », loin de tout fauteuil, tout encrier, relativise tout travail d'écrivain.













H./Mar/8/7/14/16H

Jeu/3/7/14_______19H30


Dans les pages que Barrès consacre à la Grande Guerre, dans ses Cahiers 1896-1923, (Plon, 1993, p.737, sqq) on sent une vibration, l'écrivain sait que des milliers d'hommes meurent de mort violente, au moment même où il écrit : il n'est plus temps de ratiociner.








H./Jeu/3/7/14/19H30