"Et puis un jour j'ai su qu'il n'était que d'écarter les autres et d'écouter paisiblement en moi. C'est le silence et c'est l'oubli qui me ramassent sur moi-même et me permettent de me dépasser. Il faut que le silence glisse et s'étende, que tout s'éteigne par degrés ; c'est la nuit grave et moi je puis enfin naître comme une flamme qui s'aperçoit dans les ténèbres" (Maurice Barrès, Mes Cahiers 1896-1923, p. 665, 666, Plon, 1993). Nous disons tous, diversement, avec nos propres mots, sous de multiples formes, cet éternel glissement de l'ombre à la lumière, avec, pour viatique, le silence.
mardi 26 février 2013
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