12 Mai 2008. 11H30
Ce matin : ouvert, à coups de faux, un chemin au travers des roseaux et des orties, le long de la rivière, chemin que les hautes herbes, envahiront bientôt, à nouveau, image de l’éternel recommencement de la vie. Vu un bourdon se poser sur les « sabots de Vénus, pour les butiner : image du miracle de la vie.
Concernant la lettre du 5 Février 1829, (p.332, Mémoires d’Outre-Tombe. III, Livre de Poche Classique) que Chateaubriand écrit à Madame Récamier, et que je cite dans mon blog d’hier en la qualifiant de sublime, je découvre une autre lettre de Chateaubriand à la même destinataire , où il répond à la réponse et au commentaire (qui ne m’est pas accessible) de la lettre du 5 Février par Madame Récamier : « Vous me surprenez sur l’histoire de ma fouille ; je ne me souvenais pas de vous avoir écrit rien de si bien à ce propos. » (lettre à Madame Récamier, « Rome, le 3 mars 1829 », p. 366, op. cit. ).Et, dans cette lettre du 3 Mars, de façon bien dérisoire, il semble considérer que sa grande affaire du moment, à Rome, c’est de contribuer à l’élection du Pape, en ce mois de mars 1829, en tant qu’Ambassadeur de France à Rome : « Je crois cependant que je puis vous promettre un pape modéré et éclairé. ». Qui se souvient du nouveau Pape, élu à Rome, en 1829, alors que par sa lettre du 5 Février 1829, qui évoque des fouilles archéologiques, François-René entre de plain-pied dans la Littérature, comme on entre dans l’Histoire ?
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