Jean-Jacques Rousseau, ayant quitté Genève, rencontre Madame de Warens à Annecy, puis parvient à Turin à "l'Hospice des Catéchumènes", lieu où l'on menait ceux qu'on s'apprêtait à convertir à la religion catholique. Mais quel regard impitoyable jette Jean-Jacques sur ses condisciples ! " Dans cette salle d'assemblée étaient quatre ou cinq affreux bandits, mes camarades d'instruction, et qui semblaient plutôt des archers du diable que des aspirants à se faire enfants de Dieu."(Les Confessions, édition des Classiques Garnier , 1980, p. 66).
Le regard qu'il jette sur ses condisciples de sexe féminin est encore plus impitoyable :"Par cette porte entrèrent nos soeurs les catéchumènes, qui s'allaient régénérer, non par le baptême, mais par une solennelle abjuration. C'étaient bien les plus grandes salopes et les plus vilaines coureuses qui jamais aient empuanti le bercail du Seigneur." (p. 66, op. cit.)
J'aime cette virulence de Jean-Jacques, qui , par ailleurs, est capable d'un style très compassé. Par ailleurs, il ne faut pas être grand clerc pour voir dans ces lignes une critique de la religion catholique, qui se contentaient de conversions bien superficielles et qui ne pouvaient tromper personne, pour augmenter, de façon bien illusoire, on le voit, le nombre de ses "fidèles".
Le regard qu'il jette sur ses condisciples de sexe féminin est encore plus impitoyable :"Par cette porte entrèrent nos soeurs les catéchumènes, qui s'allaient régénérer, non par le baptême, mais par une solennelle abjuration. C'étaient bien les plus grandes salopes et les plus vilaines coureuses qui jamais aient empuanti le bercail du Seigneur." (p. 66, op. cit.)
J'aime cette virulence de Jean-Jacques, qui , par ailleurs, est capable d'un style très compassé. Par ailleurs, il ne faut pas être grand clerc pour voir dans ces lignes une critique de la religion catholique, qui se contentaient de conversions bien superficielles et qui ne pouvaient tromper personne, pour augmenter, de façon bien illusoire, on le voit, le nombre de ses "fidèles".