mardi 26 février 2013

Mardi 26 Février 2013. 15H15

"Et puis un jour j'ai su qu'il n'était que d'écarter les autres et d'écouter paisiblement en moi. C'est le silence et c'est l'oubli qui me ramassent sur moi-même et me permettent de me dépasser. Il faut que le silence glisse et s'étende, que tout s'éteigne par degrés ; c'est la nuit grave et moi je puis enfin naître comme une flamme qui s'aperçoit dans les ténèbres" (Maurice Barrès, Mes Cahiers 1896-1923, p. 665, 666,  Plon, 1993). Nous disons tous, diversement, avec nos propres mots, sous de multiples formes, cet éternel glissement de l'ombre à la lumière, avec, pour viatique, le silence.

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