Je dépose des textes dans des "forums poétiques", où des "commentateurs" me répondent, par des commentaires , souvent élogieux, quelquefois désobligeants : ces derniers m'attristent ; je n'ai pas la force de devenir l'homme selon Kipling :
Ce qui me pose problème, c'est l'anonymat de mes détracteurs : rien ne m'est plus odieux qu'une lettre anonyme . Le code de l'honneur, en ce début du XXI° siècle, est, décidément, mal en point.
Et puis l'admiration, ces jours-ci, d'une certaine personne (qui se reconnaîtra) pour deux poèmes en prose que j'ai écrits il y a assez longtemps ("Saint-Pétersbourg" et "L'amour") m'a fait, ces jours-ci , me poser une question : mon talent poétique ne décline-t-il pas, ces dernières années, au regard de ces textes poétiques déjà lointains ?
Enfin, j'ai pensé à d'autres textes , détruits, à mon insu et contre mon gré, à l'état de manuscrits dont je ne possédais qu'un seul exemplaire, par une certaine personne. Je me suis dit que j'étais incapable, cinq ans après, de les reconstituer de mémoire , et même de tenter de les ré-écrire : l'écriture d'un poème ne naît-elle pas de la conjonction d'événements de la vie intime, d'états d'âmes particuliers dont l'unicité tient à ce qu'Apollinaire appelait la "couleur du temps" ? L'un de ces textes parlait de "Marie Stuart", l'autre, d'un personnage de la mythologie : "Narcisse".
La destruction de ces textes me fait penser à l'extrême vulnérabilité des "ouvrages de l'esprit" . Que serions-nous, que serait la culture française, si Les Fleurs du Mal avaient été détruits, à l'état de manuscrits, avant même d'être édités ? De poser cette question ("sans elles, qu'y aurait-il de changé à la culture du monde ?") jette un éclairage pertinent sur ces oeuvres de l'esprit .
"Si tu peux supporter d'entendre tes paroles
Travesties par des gueux, pour exciter des sots..."
Vous pensez peut-être, lecteur bénévole : " que diable allait-il faire dans cette galère ?", et vous n'avez pas tort.Travesties par des gueux, pour exciter des sots..."
Ce qui me pose problème, c'est l'anonymat de mes détracteurs : rien ne m'est plus odieux qu'une lettre anonyme . Le code de l'honneur, en ce début du XXI° siècle, est, décidément, mal en point.
Et puis l'admiration, ces jours-ci, d'une certaine personne (qui se reconnaîtra) pour deux poèmes en prose que j'ai écrits il y a assez longtemps ("Saint-Pétersbourg" et "L'amour") m'a fait, ces jours-ci , me poser une question : mon talent poétique ne décline-t-il pas, ces dernières années, au regard de ces textes poétiques déjà lointains ?
Enfin, j'ai pensé à d'autres textes , détruits, à mon insu et contre mon gré, à l'état de manuscrits dont je ne possédais qu'un seul exemplaire, par une certaine personne. Je me suis dit que j'étais incapable, cinq ans après, de les reconstituer de mémoire , et même de tenter de les ré-écrire : l'écriture d'un poème ne naît-elle pas de la conjonction d'événements de la vie intime, d'états d'âmes particuliers dont l'unicité tient à ce qu'Apollinaire appelait la "couleur du temps" ? L'un de ces textes parlait de "Marie Stuart", l'autre, d'un personnage de la mythologie : "Narcisse".
La destruction de ces textes me fait penser à l'extrême vulnérabilité des "ouvrages de l'esprit" . Que serions-nous, que serait la culture française, si Les Fleurs du Mal avaient été détruits, à l'état de manuscrits, avant même d'être édités ? De poser cette question ("sans elles, qu'y aurait-il de changé à la culture du monde ?") jette un éclairage pertinent sur ces oeuvres de l'esprit .
2 commentaires:
Magnifiques concettis, vous êtes vous déjà essayé à d 'autres formes que la brièveté d' un trait de Cupidon?
Merci pour votre commentaire.
Avez-vous parcouru tous les poèmes que j'ai écrits depuis 1975, sur mon site de poèmes ? Tout est là, il n'y a rien d'autre dans les tiroirs.
Depuis des mois, je publie, au fur et à mesure, tout ce que j'écris, sur ce site que j'ai créé : c'est vrai qu'il s'agit de poèmes très courts, et peut-être de plus en plus courts, je ne sais pas , je n'ai peut-être jamais su, écrire autrement.
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