samedi 30 août 2008

Samedi 30 Août 2008. 17H56

Ma devise préférée, par instants, est celle des anarchistes : "Ni Dieu, ni Maître". En écrivant le mot "maître", dans ce contexte, je pense surtout aux maître spirituels, aux gourous de tout poil, à ceux qui s'instituent les maîtres à penser d'autrui.
Si Chateaubriand est un maître, à mes yeux, c'est, essentiellement, un maître à écrire : "Si j'ai jamais senti à la fois la vanité et la vérité de la gloire et de la vie, c'est à l'entrée du bois silencieux, obscur, inconnu, où dort celle qui eut tant d'éclat et de renom, et en voyant ce que c'est que d'être véritablement aimé." (p. 184, op. cit.)

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