Sur le chemin de l'exil, en 1832, en Suisse, dans la vallée de Schoellenen, Chateaubriand évoque une cascade que l'on découvre depuis le "Pont du Diable" : "Pour jouir des arcs-en-ciel et des rejaillissements de la cascade, il se faut placer sur ce pont ; mais quand on a vu la cataracte du Niagara, il n'y a plus de chute d'eau. Ma mémoire oppose sans cesse mes voyages à mes voyages, montagnes à montagnes, fleuves à fleuves, forêts à forêts, et ma vie détruit ma vie. Même chose m'arrive à l'égard des sociétés et des hommes." (Mémoires d'Outre-Tombe, Classiques de Poche, IV, p. 157)
vendredi 22 août 2008
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