"Misérable miracle" est le titre d'un livre d'Henri Michaux, consacré à une drogue, la mescaline, que je n'ai pas lu. Mais je pense, souvent, à cette expression, que je trouve très forte, à cause, évidemment, de l'oxymore violent qu'elle contient. C'est un peu comme ce titre d'André Breton : "Poisson soluble", où deux mots se contredisent de la façon la plus flamboyante possible, jusqu'à s'anéantir, mutuellement.
Quant à ce "misérable miracle", je dirais que cette expression, à mes yeux, pourrait caractériser , de la façon la plus précise possible, la vie humaine. En effet, quoi de plus miraculeux que la vie, la pensée, les heures du petit matin, dans un jardin dont l'herbe est couverte de rosée ? Quoi de plus misérable que la vie qui s'étiole et que le temps dévore, jour après jour, heure après heure, jusqu'à ce que l'huile de la lampe soit, tout entière, consumée ?
Quant à ce "misérable miracle", je dirais que cette expression, à mes yeux, pourrait caractériser , de la façon la plus précise possible, la vie humaine. En effet, quoi de plus miraculeux que la vie, la pensée, les heures du petit matin, dans un jardin dont l'herbe est couverte de rosée ? Quoi de plus misérable que la vie qui s'étiole et que le temps dévore, jour après jour, heure après heure, jusqu'à ce que l'huile de la lampe soit, tout entière, consumée ?
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