Hier soir, Mardi 30 Septembre 2008, j'étais à une réunion "politique". Nous étions cinq, autour d'une table ronde, dans la nuit sur Romilly-Sur-Seine. L'un de mes interlocuteurs me dit : "notre objectif, ce sont les Elections Municipales de 2014 !". Cette date me parut, soudain, infiniment lointaine, et comme à des années-lumière de cet "hic et nunc" : le dernier jour de Septembre 2008. Je pris conscience qu'en nous assignant un objectif aussi lointain, nous étions en train de devenir des marathoniens du temps qui passe.
D'ailleurs, la vie tout entière n'est-elle pas un marathon, un marathon qui finit mal, puisque c'est la Mort qui nous attend, sur la ligne d'arrivée ?
Quand la réunion prit fin, comme chacun partait vers son domicile, au moment où je sortais du local où nous nous trouvions, un membre de notre groupe me dit, par plaisanterie, Dieu sait pourquoi : "et ne va pas dévaliser la Banque !" Avais-je une tête à ça ?
Rue de la Boule d'Or, sur le chemin de mon appartement de fonction, j'eus envie de courir, sans en avoir la force, en pensant à cette phrase de Mai 1968, cette phrase de mes vingt ans : "cours vite, camarade, le vieux monde est derrière toi !"
D'ailleurs, la vie tout entière n'est-elle pas un marathon, un marathon qui finit mal, puisque c'est la Mort qui nous attend, sur la ligne d'arrivée ?
Quand la réunion prit fin, comme chacun partait vers son domicile, au moment où je sortais du local où nous nous trouvions, un membre de notre groupe me dit, par plaisanterie, Dieu sait pourquoi : "et ne va pas dévaliser la Banque !" Avais-je une tête à ça ?
Rue de la Boule d'Or, sur le chemin de mon appartement de fonction, j'eus envie de courir, sans en avoir la force, en pensant à cette phrase de Mai 1968, cette phrase de mes vingt ans : "cours vite, camarade, le vieux monde est derrière toi !"
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