samedi 4 octobre 2008

Dimanche 5 Octobre 2008. 5H23

Dans ma maison, en Lorraine.
Vendredi 3 Octobre 2008, j'étais dans une réunion professionnelle, dans un Collège de la banlieue de Troyes. Il y avait là des Chefs d'Etablissement , une représentante du Centre Départemental d'Accès au Droit et des représentants de l'Inspection Académique. Tous ces gens parlaient de choses excessivement sérieuses , comme , par exemple, "l'ordonnance de 1945" concernant la Justice des mineurs, etc.
Dans le groupe que nous constituions, , il y avait B. , dont je fus l'Adjoint , de Septembre 2005 à Juin 2006. Après la réunion, nous allâmes dans la salle où, dans ce Collège, se trouvait exposée "l'exposition 13/18 " qui constitue une initiation des jeunes à ce qu'ils doivent savoir concernant la Justice. Je m'adressai à B. : comment cela se passait-il dans le nouveau Collège qu'il dirigeait ? Avec sérieux et morosité (B. est un homme de peu de paroles) , il me parla de la rénovation en cours des bâtiments, qui était plus que nécessaire, etc.
Soudain, je demandai à B. ce que devenait sa fille, que j'avais connue élève de 3°, en 2005-2006. Son visage s'illumina : pendant qu'il me parlait, avec un enthousiasme non feint, des succès scolaires et artistiques de sa fille, de son "nouveau violon, confectionné sur mesure par un luthier de Bruxelles", de "l'archet au carbone qu'elle utilise désormais", je pensai à deux phrases : d'abord , à une phrase du Père Goriot , dans le roman de Balzac qui porte ce nom : "quand j'ai été père, j'ai compris Dieu", et ensuite à un proverbe persan : "celui qui n'a pas d'enfant n'a pas de lumière dans les yeux."

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