vendredi 7 août 2009

Vendredi 7 Août 2009.

Romilly-Sur-Seine. 15H13.
Comment ne pas parler, au cours de ma relecture des Confessions de Rousseau , de ces pages absolument sublimes du "Livre Quatrième" qui, dans l'édition des Classiques Garnier (1980), s'étendent de la page 149 ("L'aurore un matin...") à la page 154 ("...en commençant tout au moins par là").
Quand il évoque cette belle journée de ses dix-huit ans, Rousseau a cinquante-quatre ans, il séjourne à Wootton, en Staffordshire : c'est aussi la magie de l'écriture que de ressusciter un passé vieux de trente-six ans.
Ces cinq pages ne font qu'évoquer les émois amoureux d'un jeune homme de dix-huit ans, mais, à mes yeux , elles sont plus importantes que le récit de je ne sais quel fait d'armes prestigieux, sous la plume d'un autre écrivain que Rousseau.
Cette journée de fin Juin , début Juillet 1730, près d'Annecy, se trouve éternisée, par la plume de Jean-Jacques.

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