lundi 22 décembre 2008

Lundi 22 Décembre 2008. 16H46

Romilly-Sur-Seine.
Troisième jour de vacances, en compagnie de mon fils Alexandre...Samedi 20 et Dimanche 21 Décembre : visite à l'Espace Alzheimer d'une maison de retraite, pour essayer d'entrer en contact avec celle qui me donna la vie, lui dire ma tendresse au milieu d'autres malades, prostrés ou agressifs...
Aujourd'hui lundi 22 Décembre, j'ai achevé d'écrire, tôt ce matin, quelques textes liés à l'engagement politique qui fut le mien en Mars 2008 : après la défaite de la liste sur laquelle je figurais en bonne place , je ne peux me résoudre à quitter le navire en train de couler (je laisse cela aux rats), et je veux témoigner de ma fidélité encore et encore à ceux qui m'avaient propulsé dans le rôle de "futur premier Adjoint au Maire de la ville de Romilly-Sur-Seine"...
Je me souviens de Joe Triché, Conseiller Général communiste du canton de Romilly 1, lorsque je vins à la permanence du Parti Communiste, faire acte d'allégeance, et de la seconde où il me demanda si j'acceptais les fonctions de Premier-Adjoint...
Je m'engageai dans la campagne : distributions de tracts, porte-à-porte...Un dimanche matin, Fethi Cheikh, Secrétaire du Parti communiste de la Section de Romilly, m'offrit un café noir dans un Bar-PMU...Puis , sur le trottoir, comme nous étions en train de distribuer des tracts, il me montra quelqu'un qui s'approchait de nous, en me disant, au creux de l'oreille : " c'est la tête pensante de la Droite à Romilly-Sir-Seine"...Cette tête pensante nous interpella, en disant : "vous n'êtes pas à la messe ?". Je répondis à cet individu : "Monsieur, nous sommes trop mécréants, que le Seigneur nous pardonne !"....
Puis il y eut le meeting où François Hollande et Marie-George Buffet vinrent soutenir notre liste...Au nom de ces souvenirs d'un combat commun, je continue à me battre aux côtés de ceux qui n'ont pas quitté le navire, après le naufrage de la défaite, le 16 Mars 2008... Telle est ma conception de l'honneur, qui semblera, peut-être, à certains, bien dérisoire, mais c'est ainsi.
Enfin, ce soir, je décide de consacrer le temps à la "lecture-plaisir", à "l'écriture-plaisir", qui est très loin de l'écriture des textes administratifs que l'on attend de moi dans la vie professionnelle.
Le Tome IV des Mémoires d'Outre-Tombe est sur ma table de chevet : je demeure ébloui par le fragment qui s'intitule "Journal de Carlsbad à Paris" (p.334 à 363, op. cit.)...Ce sont des pages où le texte s'envole, il n'y a pas d'autre mot.

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