Je ne peux lire Du Bellay (Les Antiquités de Rome, Les Regrets) sans penser que ses textes, vieux de quatre siècles, pourraient avoir été écrits par un poète-frère, dans la pièce d'à côté, et qui viendrait, tout juste après l'avoir écrit, vous montrer son texte, dont l'encre n'aurait pas eu le temps de sécher. De quoi est donc fait le coeur de l'homme, de quel granit, quel diamant, pour être ainsi immuable, de siècle en siècle ?
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