J'ai regardé, deux matins de suite, (jeudi 19 Juin et Vendredi 20 Juin), entre 6 H et 7H du matin, la retransmission sur la "Chaîne Parlementaire" de la télévision, des débats sur Sénat au sujet des amendements de la Nouvelle Constitution. Les Sénateurs, débattaient de la présence des mots "race", "langue régionale", dans la Nouvelle Constitution, ou encore du fait de savoir "dans quelles conditions le Parlement devait être informé de l'envoi de troupes françaises à l'étranger". Ce qui m'a ému, c'est que les débats étaient transversaux aux partis politiques : sur l'importance du mot "race" , des sénateurs de droite tombaient d'accord avec des sénateurs de gauche, et réciproquement, et ne s'opposaient plus selon le parti politique auxquels ils appartenaient, mais selon leur intime conviction. On sentait , dans l'hémicycle , le souffle de la République, celui des philosophes du Siècle des Lumières : Diderot, Rousseau, Voltaire... Le Président du Sénat, Christian Poncelet, soudain, s'est levé , a reboutonné sa veste, et a souhaité la bienvenue à une délégation de l'Assemblée nationale du Viet-nam. Tout cela n'était pas sans grandeur.
En regardant tout cela, je me suis demandé si cela me plairait d'être Sénateur moi-même, mais, presque aussitôt, je songeai aux heures qu'il faut passer, assis là, à écouter des discours, alors que je me vois plutôt , dans quelques années, herborisant comme le Jean-Jacques Rousseau des Rêveries du Promeneur Solitaire.
En regardant tout cela, je me suis demandé si cela me plairait d'être Sénateur moi-même, mais, presque aussitôt, je songeai aux heures qu'il faut passer, assis là, à écouter des discours, alors que je me vois plutôt , dans quelques années, herborisant comme le Jean-Jacques Rousseau des Rêveries du Promeneur Solitaire.
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