L'un de mes derniers poèmes (voir, dans mon site internet de poèmes, le recueil écrit "en ligne", jour après jour, ces jours-ci : Force de la Douceur ) ne comporte que cinq mots. Il y a là, dans cet amoindrissement éperdu du volume du poème, une quête du dépouillement absolu, comme le peintre japonais, du bout de son roseau trempé dans l'encre de Chine, s'efforce de résumer tout un paysage, en un seul trait. Le "poème ultime", lui, pourrait, au bout du compte, n'être composé que d'un mot, un seul mot. Oui, mais lequel ?
mercredi 9 juillet 2008
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