Je venais d’achever les cours de Licence de Lettres Modernes de l’Université de Besançon (Doubs, France), où j’avais eu, pour professeurs, Michel Appel-Muller, spécialiste d’Aragon et d’Elsa Triolet, mon amie regrettée Eve Malleret, qui est sans aucun doute, encore aujourd’hui, la meilleure traductrice en français de l’œuvre de la poétesse russe Marina Tsvétaïeva, Paul Sadrin, qui m’a appris à lire Jean-Jacques Rousseau, Anne Ubersfeld, qui m’a appris à lire le théâtre de Racine, et, pour condisciples, les poètes Alex Abouladzé, décédé depuis, Alain Jean André, Pierre Perrin….C’est aussi à Besançon (où j’habitais rue Colsenet) que je fis la connaissance de mon regretté ami l’écrivain Jean-Serge Berg, alors jeune professeur de mathématiques remplaçant.
Le recensement de ses amis passés, quand on atteint un âge que d’autres, hélas, n’ont pas atteint, devient une « leçon de ténèbres ». Je parlerai peut-être un jour, longuement, de toutes ces personnes peu banales, et qui ont laissé une grande empreinte dans ma vie, dans un ouvrage autobiographique, si Dieu me prête vie, si le courage ne me manque pas…
En attendant, quand je lis les quatre pages (Classiques de Poche, III, p.414 à p.418, op.cit.) auxquelles Chateaubriand, dans ses Mémoires d’Outre-Tombe a donné pour titre « Promenades », je me dis que cela peut, en vérité, se lire comme une formidable leçon de français, une leçon d’écriture.
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